F r e d e r i c G r a c i a
BIOGRAPHIE
Frédéric Gracia est né à Paris, son atelier se trouve au Plessis Robinson. 92350 (sud de Paris)
Sur un chantier près de Rouen. Septembre 2020
L'atelier au Plessis Robinson . Architecte Philippe GIORGI
Après des études aux Arts Appliqués, un passage
obligé
en studio de création graphique comme illustrateur, Fréderic Gracia se sent très vite attiré par les grands voyages ; l'appel des horizons lointains...
Plutôt compatibles, exploration du monde et art visuel allaient naturellement fusionner devenant l'un pour l'autre véritable moteur et stimulateur.
Peintre globe-trotter...
Une fois les bases techniques emmagasinées lui permettant de passer sans effort apparent du tableau de chevalet à l'oeuvre monumentale, il débute pour quelques années, une carrière de décorateur scénographe.
En 86 il débarque à Hong Kong. C’est là en fait qu'il devient vraiment peintre. En peignant des tee-shirts...
La petite histoire :
désargenté après un long périple à travers l’Inde, le Népal, le Tibet et la Chine, l'idée lui vint de vendre ses créations dans les rues de Kowloon Hong Kong, fourmillantes.
Le succès est tel, et la chance aidant, on lui propose bientôt de réaliser un décor de concert, celui d'une légende de jazz : Chick Corea qui est de passage à Hong Kong lors de sa tournée mondiale
Elektric Band.
Cette commande inespérée de
Ricks’Café
et de l’A.C. Hall est de fait pour lui un véritable défit : Techniquement, il s'agit de concevoir et surtout de réaliser - en quatre jours... et avec pour toute arme, sa gentille expérience de l'époque -décorateur de spectacle au Club Med - une scénographie hyperréaliste : la panoramique Sky-Line de Hong Kong.
Décor backstage de 50 m2, fluo, lumineux et électrique s'il en est, le thème est choisi en l'honneur d'Elektric Band, cette géniale formation de Chick Corea avec Dave Weckl, John Patitucci, etc... et en regard à un morceau clé de l'album :
Elektric City.
Cette chance à saisir, ce challenge est aussi un facteur déterminant pour la suite... Car en réussissant Gracia comprend désormais qu'il est VRAIMENT possible de voyager avec ce métier!
Commence alors un périple de déco-globe-trotter qui le conduit finalement en Californie, après bien des bourlingages, y compris au sens propre d'ailleurs, puisqu'il oeuvre un temps sur le Mermoz, le célèbre paquebot des Croisières Paquet, employé comme décorateur à bord pour les spectacles autour du continent sud américain, de Rio à Miami, par le Cap Horn, les Galapagos et le Canal de Panama... Le rêve
Affiche du MERMOZ des croisières Paquet
Frédéric Gracia essaime ainsi, un peu partout dans le monde (pourquoi se priver ?) peintures, fresques commandées ça et là, tableaux vendus à Los Angeles, portraits à Saïgon, trompe-l’œil à San Francisco; des tee-shirts de Kowloon jusqu'à ce panoramique de 54 m2 sur le thème de la Provence commandé par l'hôtel
Le Méridien de San Diego Californie en 1996 ; prospectant en Floride, s'arrêtant à New York pour un décor fluo, revenant sur Hong Kong, Munich ou Paris, tel un leitmotiv, laisser une signature aux quatre coins de la planète.
Son coup de pinceau ira se perdre jusqu'au fin fond de l'Asie Centrale (Turkmenistan) pour les enluminures intérieures d'une coupole de mosquée. Influences certaines, vecteurs poétiques, véritable banque d'images, ses souvenirs de voyages sont devenus avec le temps une source inépuisable pour sa recherche artistique.
Les incursions - guidées ou non - dans les univers parallèles entre paysages lunaires et ambiances aquatiques témoignent, à chacune de ses manifestations artistiques, un succès grandissant :
De nombreux concours internationaux lui valent une petite collection de médailles, lauréats, prix et autres diplômes d'honneur, un contre sens d'ailleurs en rapport à sa perplexité quant à un art officiel, juge, institutionnel ou académique...
En fait le travail de Frédéric Gracia se voudrait inclassable et libre; un peu à l'image de ses voyages tous azimuts.
AN 2000 : "The Winsor & Newton
Worldwide Millenium Painting Competition"
et l'exposition au Siège des Nations Unies à New York
An 2000 oblige, le plus grand concours de peinture jamais organisé regroupant 51 pays, 22 000 artistes "The Winsor & Newton Worldwide Millenium Painting Competition" sélectionne Frédéric Gracia comme l'un des cinq lauréats représentant la France.
Cette importante et unique manifestation représentant l'Art Pictural en l’An 2000 à un échelle planétaire, fut parrainée par son Altesse Royale Le Prince de Galles, clôturée à New York par Kofi Annan, Secrétaire Général des Nations Unies.
Durant cette année 2000 les oeuvres sélectionnées sont révélées au public en des lieux prestigieux : Le Palais St James et les Galeries Mall à Londres, le World Trade Center de Stockolm, et le Palais des Nations Unies à New York.
Un livre : L'édition d'un livre (au profit de l’UNICEF, intitulé The United Nations Millenium Art Exibition : Our world in the year 2000, préfacé par le Prince Charles et Kofi Annan) ainsi qu'un site internet : www.ourworldin2000.com contribuent aujourd'hui encore au succès international de cette exposition.
Les lauréats exposés au Palais St James à Londres
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L’œuvre artistique de Frédéric Gracia
Laissez-vous porter lors d’un voyage panoramique dans l’univers de ses peintures originales :
- trompe-l’œil
: peintures fluorescentes ou exotiques avec effets d’ouverture, réalisations de profondeur pour les espaces sans frontières
- fresques murales : sur les murs des bâtiments, dans les hôtels…
- panoramiques
: réalisations sur palissades, murs peints
- décors de châteaux d’eau : peinture acrobatique qui transfigure bâtiments, châteaux d'eau, cheminées d'usine ou de centrale nucléaire
- décors événementiels : la tour Eiffel transformée en fusée, décors scénographiques, peinture en direct…
Prix
- 1991 : Premier prix au Concours Départemental des Hauts de Seine.
- 1993 : Lauréat au concours National Lefranc& Bourgeois
- 1994 : Diplôme d'Honnneur au Salon de Clamart
- 1995 : Médaille d'Argent au 25 ième Concours International de Lutèce
- 1999 : Lauréat français au Concours Mondial du Millenium Winsor & Newton
- 1999 : Médaille de la Ville du Plessis Robinson
- 2004 : 1er prix Concours International de Lavardin " Peindre la Musique "
Autres expositions
- Institut Océanographique de Paris
- Exposition Saphir.
- Le Manège, Saint Germain en Lay
- Japan Air Lines
- Champs Elysées. Paris
- Galerie d'Orly Aéroports de Paris
- Salon des Artistes Français
- Salon d'Igny (invité d'Honneur)
- Galeries Artitude et Paradis
- Mairies de Paris: 9ème, 13ème, 3ème
- Mairie de Châtillon (92)
- Espace Maison Blanche. Châtillon (92)
- Festival le tour du Monde des Volcans . Blois
- Centre Jacques Prévert. Châtillon (92)
- Mairie du Plessis Robinson (expo permanente de D'Artagnan, Salle du Conseil)
- Le Moulin Fidel. Robinson
- FNAC Les Halles - Paris
- Salons Vianey. Paris (expo permanente)
- Galerie du Château. Pau (64)
- Galerie Steiner. Paris
- Château de Ferrière (77) Invité d'Honneur
- Cinéaqua (Aquarium du Trocadero)
- 46ème Salon de Châtillon. Invité d'honneur
Quelques références
- Hôtels Le Méridien (San Diego USA)
- Hôtels Ramada Inn (New York USA)
- Hôtels Anchorage (Guadeloupe)
- Restaurants Ladurée (Paris)
- Boulangeries Paul
- Disneyland & Disney-Studio
- Technotech Industrie (Hong-Kong)
- Chick Corea Electrik Band (Hong-Kong)
- Les Croisières Paquet (paquebot Mermoz)
- Banque Populaire BICS
- Forum des halles (Paris)
- Ariane 5 -Aerospatial & Tour Eiffel (Paris)
- Bouygues
- JCDecaux
- Base Aerienne 110 de Creil
- Casino de Perros Guirec
- Sclumberger
- CGGVeritas
- Siemens
- Cofely GDF-SUEZ
- Sade
- Colas
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Repères
1986
Scénographie pour Chick Coréa à Hong Kong
1990
Scénographies sur le paquebot Mermoz (Croisières Paquet)
1991
Participation à la réalisation de la fresque géante "le Verseau" Centrale électrique de Cruas
Panoramique pour l'hôtel Ramada Inn, New York
1992
Panoramiques et tableaux pour les hôtels Anchorage, Guadeloupe
1er prix de peinture des Hauts de Seine
1993
Réalisation du visuel Ariane 5 sur la Tour Eiffel (3 600 m2)
1994
Trompe l'œil pour Technotech Industries à Hong Kong
Châteaux d'eau de Chilly Mazarin (91) et de Plaisir (78)
1995
Enluminures de la coupole d'une mosquée au Turkménistan
Trompe-l'œil extérieur à Châtillon (92)
1996
Panoramiques pour l'hôtel Le Méridien (San Diego.USA)
1997
Trompe l'œil et décoration pour le restaurant Ladurée, Paris
1999
Lauréat français au concours mondial du Millennium Winsor & Newton
Invité d'Honneur au Salon d'Igny (91)
2000
Exposition à l'Institut Océanographique, Paris
Exposition au Palais des Nations Unies à New York
Direction artistique pour Strasbourg 2000. C. Feff
2001
Tableau de D'Artagnan pour la Mairie du Plessis Robinson (92)
Médaille de la Ville du Plessis Robinson
Exposition Fluo au Festival le tour du
Monde des volcans, Blois (41)
2002
Panoramiques orientalistes pour les Salons Vianey. Paris
Trompe l'œil extérieur à Neuilly (92)
2003
Travail de peintures patines et trompe l'oeil sur Catastroph ' Canyon Disneyland-Paris
Exposition au Centre Jaques Prévert . Châtillon ( 92 )
création du site art-gracia.com
2004
Exposition Galerie Les Cimaises Aéroports de Paris-Orly
1er prix Concours International de Lavardin " Peindre la Musique "
2005
Fresque trompe l'oeil pour le Casino de Perros Guirec (1ere tranche)
Mur peint pour la Ville de Fontenay-aux-Roses (92)
Fresque pour le Mess de la Base Aérienne 110 de Creil (60)
2006
Fresque trompe l'oeil pour le Casino de Perros Guirec
( 2ème tranche)
Trompe l'oeil pour la piscine de Fontenay-aux-Roses (92)
Fresque hyperrealiste pour la Ville de Montereau (91)
Fresques fluos pour Disneyland-Paris animation Crush Coaster
(le Monde de Nemo)
2007
Fresque sur Napoléon pour la Ville de Montereau (91)
Fresque sur les cheminées industrielles de Bagnolet
Invité d'honneur au Château de Ferrière
2008
Exposition à l'Aquarium de Paris . Trocadero . Cineaqua
Trompe l'oeil fluo pour particulier (émission 100%mag. M6)
2009
Fresque sur le château d'eau de Treffiagat
Trompe l'oeil sur le thème de l'aquarium pour la ville de Montereau
Etude de faisabilité et maquettes pour le projet Damtrix (fresques sur barrages)
2010
Participation à la décoration du Barrage d'Arzal
Fresque sur les cheminées industrielles de Meudon
Invité d'Honneur au 46eme Salon de Châtillon
2011
Fresques panoramiques et tableaux pour CGGVeritas
trompe l'oeil sur le château d'eau de Dompierre du Chemin (35)
sur le thème de l'escalade
2012
En décembre 2012, invitation à St Petersbourg (Russie) pour participer à une conférence internationale consacrée à la peinture monumentale en tant que spécialiste de l'art mural,
et représentant la France dans ce secteur d'activité.
Cet échange culturel s'est déroulé à l'Hôtel Karelia et à l'Académie des Beaux Arts
de St Petersbourg.
2013
Exposition fluorescente au Dojo de Magny le Hongre (77)
Fresque extérieure à la Maison de Quartier (pôle culturel) à Evreux
2014
Fresque trompe l'oeil pour la Ville de Châtillon (92)
Fresque sur le château d'eau du Puy des Ages à St Mesmin (Dordogne)
2015
2e Exposition fluorescente au Dojo de Magny le Hongre (77)
(edition 2015)
Fresque sur le château d'eau de Puymangou (Dordogne)
Fresque sur le thème de Louison Bobet sur le château d'eau de
St Méen le Grand (Bretagne)
2016
Biennale des Artistes Professionnels du Plessis Robinson (Moulin Fidel)
Fresque sur le château d'eau de Lanouaille (Dordogne)
Invité d'honneur au 13e Salon L'Art du Temps à Ribemont sur Ancre
2017
Exposition au salon ARTEXPO à New York
Fresque à l'Ecole Jacques Prévert. Créteil (94)
Fresque sur le château d'eau de Chambly (60) pour la SNCF
Fresque sur le château d'eau de Sablé-sur-Sarthe (72)
Fresque pour Messika Joaillerie
2018
Fresque sur le château d'eau de Morgny la Pommeraye (76)
Fresque sur façade d'un immeuble à Clamart (92)
Fresque logo sur le château d'eau de St Gengoulph (02)
2019
Fresque sur le château d'eau de Gaël (35)
Fresque sur le château d'eau d'Alfortville (94140)
Commande de 3 statues en trompe l'oeil + tableau style 18e siècle pour la Folie Desmares Mairie de Chatillon (92)
Fresque logo sur le réservoir de Gandelu (02)
Fresques extérieures Ecole Anne Franck à Villemomble (93)
Ouverture du nouvel atelier au Plessis Robinson
Un livre présentant l'essentiel du travail de Frédéric Gracia
Fresques géantes et technique cordiste
2020
Fresque sur le château d'eau de SERVAVILLE-SALMONVILLE (76)
Copie de deux tableaux (scène de chasse) de François Alexandre DESPORTES pour la Folie DESMARES à Châtillon (92)
2021
Fresque sur le château d'eau de SAINT-GERMAIN-DES-ESSOURTS (76)
Fresque trompe l'oeil pour la Ville du PLESSIS ROBINSON (92)
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Interview dans le cadre de l'exposition VOYAGE DANS L'UNIVERS prévue en janvier/février 2024 à la Maison des Arts au Plessis Robinson
Quel a été votre parcours académique et professionnel ?
L’Ecole des Arts Appliqués Duperré (Paris 3e) aura orienté dès le début de sa vie active le jeune artiste que j’étais dans les années 80, vers les studios de conceptions graphiques et d’illustrations publicitaires.
Bien content, de gagner ma vie grâce au dessin je ne m’imaginais pas faire autre chose.
Cela me convenait: ce métier de graphiste/illustrateur laissait de temps en temps, entre un dépliant et une affiche publicitaire une part belle à ma créativité. Travail plutôt technique, j’y ai beaucoup appris.
En ces temps lointains où dans les studios les plus high-tech, ordinateurs PAO, DAO et autres tablettes graphiques étaient juste impossible à imaginer, tous les visuels s’exécutaient à la main: papier, crayons, gommes, feutres fins, encres, parfois Aérographe.
Travail très minutieux, aucune sorte d’imperfection ne pouvait être supportée sur le papier, en grande partie à cause de l’étroitesse des dimensions. En effet les maquettes dépassaient rarement les 60 cm de large rendant la réalisation technique tellement rigoureuse… Puis finalement trop méticuleuse à mon goût.
Outre le format trop étroit et les pinceaux trop fins, une autre chose m’était devenue peu à peu pénible: travailler entre quatre murs, la tête penchée sur une table à dessin et cette sorte de train-train qui commençait insidieusement à me piéger… J’avais envie d’air, de grandes toiles, de rouleaux, de pots de peinture pour oublier mes petits flacons d’encres, troquer mes pinceaux fins pour de grosses brosses de peintre… Envies de voyages aussi.
J’eu l’idée de contacter le Club Med en voyant dans le métro une de leurs affiches de l’époque, celles juste avec un verbe à l’infinitif et un point: rêver. respirer. contempler. etc…
Quelques semaines de préavis et en cette fin d’année 1985, je me retrouve à Dakar Sénégal au Club Med les Almadies avec comme prévu, pots de peinture et grosses brosses pour des décors de spectacles à réaliser. J’ai 26 ans. Je comprends que la peinture, les décors, les fresques ont définitivement remplacé l’illustration.
En 1986 j’entreprends avec mon frère Pascal, un grand voyage de près de 8 mois en Asie: l’Inde, le Népal, la traversée du Tibet, la Chine, Macao, Hong Kong. C’est là, dans cette ville-lumière que je devient «peintre globe-trotter ».
La petite histoire :
Désargentés après ce long périple asiatique et ces milliers de kilomètres, Il nous faut renflouer les caisses. Une idée: acheter des T-shirts unis, les personnaliser avec de la peinture indélébile, les exposer dans la rue et tenter de les vendre aux passants… Ici à Hong Kong, des passants il y en a des milliers.
Dans ces quartiers animés, fourmillants de Kowloon, on comprend vite que l’idée était bonne. Les T-shirts se vendent vite. Très vite. Il faut fournir. Un magasin nous en achète même d’avance et nous propose l’exclusivité.
Le succès est tel, et la chance aidant, on nous propose bientôt de réaliser un décor de concert, celui d'une légende de jazz : Chick Corea qui est de passage à Hong Kong lors de sa tournée mondiale
Elektric Band.
Cette commande inespérée de
Ricks’Café (bar lounge de Kowloon) et de l’A.C. Hall (Palais des Congrès de Hong Kong) est de fait pour moi un véritable défit: Techniquement, il s'agit de concevoir et surtout de réaliser - en quatre jours... et avec pour toute arme, ma gentille expérience de l'époque - décorateur de spectacle au Club Med - une scénographie hyperréaliste : la panoramique Sky-Line de Hong Kong.
Décor backstage de 50 m2, fluo, lumineux et électrique s'il en est, le thème est choisi en l'honneur d'Elektric Band, cette géniale formation de Chick Corea avec
Dave Weckl, John Patitucci, etc... et en regard à un morceau-clé de l'album :
Elektric City.
Cette chance à saisir, ce challenge est aussi un facteur déterminant pour la suite... Car en réussissant je comprends désormais c'est une révélation, qu'il est VRAIMENT possible de voyager avec ce métier!
Le décor sera achevé in extrémis. Et réussi ! Mission accomplie.
Je continuerai pendant quelques temps à travailler dans le secteur du tourisme en tant que décorateur de spectacle et notamment plusieurs mois sur un paquebot de croisières (Le Mermoz) autour de l’Amérique du Sud, poursuivrai quelques années encore des voyages à travers le Monde où je ne manquerai pas de marquer mon passage et laisser derrière moi une trace artistique: tableaux et fresques.
Ainsi, à New York, San Francisco, Los Angeles, San Diego, à Hong Kong, au Vietnam, en Asie Centrale, aux Antilles, au Maroc, aux Canaries, Allemagne, Suisse… plutôt compatibles, exploration du monde et art visuel allaient naturellement fusionner devenant l'un pour l'autre véritable moteur et stimulateur.
Mais les projets de fresques à réaliser en France avec la mode des Murs Peints (on dirait Street Art aujourd’hui) ne manquaient pas au début des années 90.
Entre deux voyages il m’arrivait de signer des contrats pour des projets parfois exceptionnels:
En 1991, on me propose de participer avec des guides de montagne spécialisés en « chantiers acrobatiques » à la réalisation de la plus grande fresque d’Europe : la fresque du Verseau de JM Pierret sur une des tours de refroidissement de la Centrale Nucléaire de Cruas (Ardèche). Hauteur 155 m
Tel un méga-stage de formation professionnelle en maitrise cordiste (pas moins de huit guides pour me former!) j’ai donc pu apprendre les notions techniques essentielles pour réaliser plus tard mes premiers décors sur cheminées industrielles et Châteaux d’eau, suspendu en rappel.
Ou bien un autre projet mémorable, et plutôt événementiel: en juin 1993 je peints, aidé d’un autre artiste P. Coussot, un visuel géant, 165 m de hauteur, 3600 m2 représentant la Fusée Européenne ARIANE 5 sur une toile qui sera fixée par 50 alpinistes (!) entre le 1er et le 3ème étage de… la tour Eiffel.
(Commande d’Arianne Espace et Aérospatial)
Petite gratification: j’aurai l’opportunité de descendre à 2 h du matin la tour Eiffel en rappel depuis le 3e étage.
Peu à peu les demandes en France se succèdent, je ralentis les fréquences de mes voyages.
Parallèlement à mon activité de peintre fresquiste je continue d’exposer mes tableaux dans différents salons et je m’inscris également à des concours de peinture dont j’arrive pour certains à décrocher le premier prix. (concours internationaux de Lavardin (2004), Lutèce (1995), Winsor&Newton (1999), national de Lefranc&Bourgeois (1993), départemental des Hauts de Seine (1991)
AN 2000 : "The Winsor & Newton
Worldwide Millenium Painting Competition"
et l'exposition au Siège des Nations Unies à New York
An 2000 oblige, le plus grand concours de peinture jamais organisé regroupant 51 pays, 22 000 artistes "The Winsor & Newton Worldwide Millenium Painting Competition" sélectionne un de mes tableaux Blue World comme l'un des cinq lauréats représentant la France.
Cette importante et unique manifestation représentant l'Art Pictural en l’An 2000 à une échelle planétaire, fut parrainée par son Altesse Royale Le Prince de Galles, clôturée à New York par Kofi Annan, Secrétaire Général des Nations Unies.
Durant cette année 2000 les oeuvres sélectionnées sont révélées au public en des lieux prestigieux : Le Palais St James et les Galeries Mall à Londres, le World Trade Center de Stockolm, et le Palais des Nations Unies à New York.
Quand vous êtes-vous installé au Plessis-Robinson, et pourquoi ?
J’habite le Plessis Robinson depuis 1996. Pendant une vingtaine d’années installé dans un des ateliers d’artiste de l’avenue Charles de Gaulle, aujourd’hui mon atelier beaucoup plus grand se situe vers le paisible étang Colbert.
Le Plessis Robinson est une ville très agréable, que j’ai vu se métamorphoser. Extraordinairement fleurie, ses espaces verts, ses parcs omniprésents, ses fontaines et ruelles de village à quelques kilomètres de Paris en font un lieu privilégié. J’ai conscience d’avoir beaucoup de chance d’être installé au Plessis Robinson.
Comment avez-vous découvert la peinture ? Qu’avez-vous commencé à dessiner à vos débuts ?
Tout jeune garçon, le dessin d’abord et ensuite la peinture m’ont attiré. Au point de rêver en faire mon métier dès l’âge de 12 ans.
Comme toujours, quelques détails insignifiants mis bout à bout, finissent par orienter le cours du destin: je pense à ce coffret de peinture à l’huile offert à Noël intitulé Peintre de demain ? J'ai aimé ce point d'interrogation ! (J’ai conservé précieusement dans un carton à dessin la couverture de présentation du coffret).
Je pense également aux réactions - naturellement sincères - des gens : « quel coup de crayon ! », « il a vraiment un don ! » devant les dessins dont j’étais le plus fier et mes premiers tableaux.
Continuer d’exercer cette activité passionnante pour mon plaisir d’abord et celui des autres devenait une évidence.
A mon adolescence les premiers dessins « sérieux » sont d’un style directement inspiré de celui du dessinateur Philippe Druillet. J’aurai d’ailleurs l’honneur d’exposer avec lui quelques années plus tard en compagnie d’autres illustrateurs non moins célèbres (Gotlieb, Moebius) lors d’une exposition consacrée à MAGMA le groupe de Christian Vander.
Ces premiers dessins concernent plusieurs planches papier format raisin (50 cm X 65 cm) réalisées en duo avec Thierry Daries, copain dessinateur habillé de noir, lui aussi grand admirateur de Druillet; séances de dessin généralement bercées par un doux fond musical type hard rock au volume bien sûr soutenu.
Ces dessins exécutés au crayon, donc en noir et blanc, représentaient des scènes et paysages futuristes tirés des univers tendances noires de la Science Fiction. L’une de ces planches sera exposée au CEA de Fontenay-aux-Roses. Ce sera ma première exposition.
Peignez-vous ou dessinez-vous autre chose que des trompe-l’œil, ou est-ce véritablement votre marque de fabrique ?
Le trompe l’oeil et aussi l’hyperréalisme m’ont beaucoup attiré, depuis longtemps. La variété de ce style en fait un aspect interessant, jouant entre illusions, perspectives, effets de profondeurs et messages.
Ce style pictural est juste un outil, un moteur pour emmener le sujet là où on veut. Il y a des trompe l’oeil neutres et d’autre dynamiques. Il y a une infinité de thèmes possibles. Ce qui relie entre elles les oeuvres trompe l’oeil et hyperréalistes c’est la technique très poussée pour arriver à tromper l’oeil. Le peintre du trompe l’oeil dit Claude Yvel « c’est comme un funambule sur son câble: il n’a pas le droit à l’erreur ».
J’utilise ce style pour la réalisation de fresques architecturales ou monumentales comme celle du mur de la Mairie de Châtillon ou du poste de gaz rue d’Artagnan au Plessis Robinson. Ce transformateur a été d’ailleurs un support idéal pour cette fresque :
Partir d'un bloc de béton triste, pesant, lisse et assez insignifiant avec ses portes en fer et ses façades aveugles et tenter grâce à la magie du trompe l'oeil, de lui donner fraicheur, légèreté et même quelque prestige architectural.
Concernant mes tableaux, je considère qu’il ne s’agit pas de trompe l’oeil au moins pour les oeuvres ici exposées. Tout au plus on se rapproche pour certains tableaux d’un style hyperréaliste.
Pour vos trompe-l’œil sur le thème de l’espace, vous inspirez-vous de photographies ? Si oui, quelles sont vos sources d’inspiration ? Utilisez-vous un modèle pour chaque œuvre, ou parvenez-vous désormais à vous en inspirer ?
La base d’une création sur le thème de l’Espace se fait souvent à partir de documents provenant de la NASA bien sûr récupérés sur internet, afin de reproduire parfois le plus fidèlement possible une région lunaire, une nébuleuse. Mon télescope m’a déjà permis de photographier la Lune, mais cela reste anecdotique : la qualité des images de n’importe quelle région lunaire que l’on trouve sur le net n’est pas comparable…
Le thème spatial m’inspire depuis toujours. J’aime nuancer dans une même oeuvre (ou dans une exposition ) la science, l’art et la fiction.
Le thème des volcans m’inspire également. Les voyages sur les cratères éruptifs de l’Etna et le Stromboli marquent au fer rouge l’imagination et donc l’inspiration d’un peintre. C’est un thème qui s’accorde merveilleusement bien avec le noir du thème spatial.
Comment avez-vous eu l’idée d’associer votre passion pour l’astronomie à celle de la peinture ?
L’association de ma passion pour l’astronomie à celle de la peinture s’est faite naturellement. Juste chercher le plaisir de peindre l’Univers, la Lune ou la Terre vue depuis l’Espace. Une évidence pour moi qui courrais à des colloques d’astrophysiciens à l’IAP (Institut d’Astrophysique de Paris) sans forcément tout comprendre d’ailleurs, qui enregistrais des conférences d’André Brahic à la Cité des Science et d’Hubert Reeves à la Sorbonne, Les beaux livres de l’Espace que je consultais à la bibliothèque de mon enfance montraient des illustrations hypothétiques de la surface de Mars qui me transportaient littéralement (bien avant les photos prise par les rovers martiens). La force et la magie de l’image…
Vous idolâtrez les astres depuis l’âge de 10 ans, ne rêviez-vous pas à cette époque de devenir astronaute ? Ou ingénieur aéronautique ? Et si oui, pourquoi n’avoir jamais réalisé ce rêve ?
Rêver de devenir astronaute… forcément comme tous les enfants de 10 ans qui ont comme moi suivi en direct l’alunissage d’Apollo 11…
Je pense qu’Ingénieur aéronautique ne pouvait pas coïncider à mon choix de parcours professionnel, l’imagination (j’en ai beaucoup) et la créativité (j’essaie d’en avoir) n’étant pas deux éléments aussi primordiaux dans ce secteur que dans celui de l’Art qui me correspond mieux.
Une autre profession m’interpelait : celui de guide de montagne. Adolescent j’étais adhérant au Club Alpin Français. L’amour de la Montagne… Au programme: technique d’escalade, baudrier et cordes…
Aujourd’hui, lorsque je me trouve suspendu en rappel à 40 mètres de hauteur en dévers juste sous la cuve d’un château d’eau, il m’arrive de repenser à cette période alpine et je souris au destin qui a su mystérieusement combiner ces deux passions: peinture et escalade.
Parmi les thèmes que vous abordez dans vos peintures, quel est celui qui vous touche le plus et que vous préférez réaliser ?
Cela dépend des périodes. Mais d’une façon générale, le thème spatial (qui est naturellement très vaste) et en particulier la Lune correspond à ce que je préfère réaliser. Mais d’autres thèmes sont abordés, comme les fonds sous-marins, bien sûr les volcans et d’autres encore.
Qu’est-ce qui vous a amené à utiliser de la peinture fluorescente, ou à peindre sur différents supports (tels que le medium, l’isorel, le PVC, le velours, le bois, la toile) ? Quels sont les avantages de chaque support ?
La peinture fluo a été pour moi une vraie découverte. J’ai expérimenté ce matériau pour la première fois au Sénégal pour mes décors de spectacles. Couplée à un éclairage de lumière noire cette peinture soudain lumineuse peut créer des effets de profondeurs et des illusions de reliefs étonnants. Il était donc normal pour un peintre de l'illusion que je m’y intéresse de près.
La technique du fluo n’est pas chose si évidente pour le novice. La difficulté réside dans le fait de nuancer le matériau fluorescent avec le fond clair ou foncé. On peut également mélanger la peinture fluo avec de l’acrylique afin d’obtenir des nuances de luminosité.
Il faut dans tous les cas que l’oeuvre soit esthétique avec ou sans lumière noire…
En 2006, j’ai travaillé à Disney Studio, au sein d'une équipe de black-lighters comme on les appelle là-bas, pour l’attraction Crush Coaster le Monde de Némo. Il s’agissait de réaliser une série de décors panoramiques représentant des paysages aquatiques en peinture fluo.
Ici les profondeurs sous-marines sont davantage accentuées et l’effet trompe l’oeil quasi parfait grâce à des premiers plans de rochers et coraux reconstitués en béton, moulés, sculptés puis peints en fluo.
Volumes réels et fresques opèrent une transition douce en faisant un lien le plus fondu possible de sorte qu’il sera difficile de remarquer la limite entre sculpture des premiers plans et fresque d’arrière plan.
Les différents supports sont choisis en fonction du rendu que l’on prévoit. Dans le cas du velours en toile de fond, celui-ci suggère le noir parfait de l’Espace.
Une des oeuvres présentées à cette exposition comporte une quantité de matériaux divers:
Il s'agit d'une sculpture lumineuse et mobile: Influence Magnétique.
Cette étrange tête, fixée sur un axe tourne lentement sur elle-même.
Cet axe en Plexiglas est actionné à la base par un petit moteur rotatif.
L' ensemble des boules - planètes, astéroïdes - suspendues au dessus (chacune soutenue par un fil de nylon) tournent également mais cette fois leur rotation est juste influencée par un flux magnétique provenant de la tête.
En effet un aimant a été placé à l'intérieur du crâne ainsi que dans les autres éléments de la sculpture:
ces aimants créent entre eux un lien magnétique et induisent leur rotation à l'image d'un système planétaire.
Tous les matériaux peuvent s’avérer intéressant:
ainsi des effets de matière sont créées à partir de résine, de colle, de polystyrène, sur des supports plats, creux ou en volume.
Tout peut être sujet à réflexion dans un seul but: celui de créer.
Aimez-vous un artiste en particulier ? Une inspiration ? Ou auriez-vous un artiste auquel vous appréciez comparer votre travail ?
De nombreux artistes m’ont inspirés et certainement orientés dans mon cheminement:
Adolescent, les peintres surréalistes comme Magritte, Dali , De Chirico ont eu sur mon travail une influence certaine.
Des artistes illustrateurs français comme Philippe Druillet ou Moebius et l’anglais Roger Dean, l’allemand Giger
Les peintres de l’hyperréalisme comme le français Claude Yvel, l’allemand Peter Klasen
Pour les peintures représentant des paysages, des volcans … sont-elles le fruit de votre imagination, et de voyages ? Si oui, quels pays avez-vous visité, et quels sont vos meilleurs souvenirs ?
Pour les peintures sur le thème des volcans, je puise directement dans mes images/souvenirs et les émotions ressenties sur place à chaque voyage (et gardées intactes) devant ces cratères éruptifs de Sicile ou d’Islande.
Je tente pour chaque création volcanique de faire surgir à nouveau une sorte d’écho visuel.
je m’efforce de ramener du fond de ma mémoire un peu de cette hallucinante énergie que j’ai vu sortir des entrailles de la Terre.
Chercher à révéler sur une toile ne serait-ce qu’une infime partie de ces puissances telluriques est une tâche ardue qui peut même paraître présomptueuse en regard à cette étrange beauté captée depuis le bord de ces gouffres. Mais l’inspiration créative est ainsi: elle oriente selon la trace de nos émotions profondes.
La peinture fluo couplé à la lumière noire est le matériau adéquat pour donner l’illusion d’une certaine émanation de chaleur venant d’un cratère ou d’une fissure.
Quelle a été votre œuvre la plus longue à réaliser ? Combien de temps était-ce ?
Il m’est très difficile de répondre précisément à la question « combien de temps avez-vous passé sur tel ou tel tableau ?»
En fait je travaille souvent sur plusieurs oeuvres en parallèle, par intermittence et sur des périodes qui peuvent prendre des mois. Comptabiliser le temps consacré pour chaque tableau serait intéressant mais dans ce ça il faudrait accrocher un chronomètre différent pour chacun d’eux…
Que représentait votre première peinture ?
La première oeuvre sur toile, je devais avoir une douzaine d’années, est une peinture à l’huile représentant un chalet de montagne.
Avez-vous déjà travaillé avec un autre artiste ?
Il m’arrive de travailler avec d’autres artistes mais uniquement lorsqu’il s’agit de grands projets tels que des fresques monumentales comme par exemple certaines réalisations de décors sur châteaux d’eau.
Mon frère Pascal est d'un grand renfort depuis longtemps pour l'exécution de certains chantiers difficiles.
Quel message cherchez-vous à faire passer au public avec vos œuvres ?
Jean Pol Hindré (Maire adjoint chargé à la Culture, ancienne Mairie de Châtillon) lors du vernissage à l’une de mes expositions à Châtillon disait à mon propos:
« Je me dis que pour nous guider sur le chemin de nos rêves, vous êtes comme le Petit Poucet. Et, plutôt que de semer des petits cailloux, ce sont des gouttes d’eau que vous semez. Ce symbole de pureté extraordinaire, source de vie mais en même temps source d’espérance pour le Monde dans lequel nous vivons, ces gouttes d’eau que vous parsemez sur vos tableaux, sur vos châteaux d’eau, nous ouvrent un chemin… »
Quels sont vos projets en cours ou à venir ?
Je travaille actuellement à la réalisation de fresques extérieures concernant une école maternelle à Orly (94). Les maquettes ont été conçues par Isabelle Coste Architecte avec qui je collabore régulièrement depuis dix ans pour des projets similaires.
Du 23 au 25 août 2024 j’exposerai une dizaine d’oeuvres à la Foire Internationale d’Art Contemporain à Monaco: l’exposition s’intitule: art3f
Un projet de fresque sur un château d’eau devrait avoir lieu au printemps 2024
Quelle est l’œuvre dont vous êtes le plus fier ? Ou qui vous touche le plus ?
Toutes les oeuvres achevées ou non ont une valeur intrinsèque que le peintre seul connait en rapport avec son ressenti à la période de sa création, à la difficulté de sa réalisation, la bonification de l’oeuvre par le passage du temps, cette patine invisible…
1/ L’oeuvre qui me touche le plus est sans doute celle, éphémère (et pourtant concrètement mémorable) concernant le décor fluorescent réalisé pour un concert de Chick Corea à l’AC Hall de Hong Kong en août 1986.
La conception et la réalisation de ce décor restera un des moments les plus forts de mon parcours.
La somme de plusieurs éléments sont à l’origine de ce fait:
- le peu d’expérience professionnelle à l’époque,
- l’importance de la salle (AC Hall) et les dimensions impressionnantes de la scène,
- l’exotisme de Hong Kong, cette ville-lumière ultra-moderne où tout semble possible après sept mois de voyage en Asie,
- la célébrité de Chick Corea,
- le délai de réalisation extrêmement court, véritable challenge contre la Montre,
- les exigences techniques particulières concernant l’exécution.
- les conditions de vie durant cette période…
Autant de détails qui ont pu rendre ces quelques jours inoubliables et le moment du concert quasi-magique
2/ Blue World . Ce tableau été sélectionné par Winsor&Newton pour représenter la peinture française à l’An 2000 en marge d’un concours mondial rassemblant 51 pays. Cette oeuvre, outre l’honneur d’être lauréat pour cet évènement garde un certain charme lorsqu’on connait son parcours.
En effet Blue world participera à une exposition itinérante dans des lieux aussi prestigieux que le Palais St James à Londres, le World Trade Center de Stockholm et le Siège de Nations Unies à New York.
